Comment redonner du sens à sa vie ?
Notre monde médiatique et hyperconnecté, saturé par les injonctions et les exemples supposés à suivre, fait l’impasse sur un aspect fondamental propre à l’être humain : il se doit de vivre sa vie de manière originale, c’est-à-dire avoir une existence qui ait un sens propre pour lui.
Comprendre comment nous nous égarons.
« (…) peut se définir comme l’accès à nos propres états et contenus mentaux, assorti d’une certaine capacité à les communiquer à autrui. »
Le rapport au temps et les temporalités.
Repose sur l’idée d’une tendance actualisante possible en tout être humain, à partir d’un fond positif qui tend à être mobilisé dans certaines circonstances et contextes. « L’individu a en lui de vastes ressources qui lui permettent de se comprendre lui-même, de modifier la représentation qu’il a de lui-même et partant, ses attitudes et le comportement qu’il se dicte à lui-même. Cependant, ces ressources ne sont accessibles que si l’on peut offrir un certain climat définissable fait d’attitudes psychologiques facilitatrices” (Rogers 1979, p. 6)
S’appuyant sur un rapport au temps fondé à partir d’une effectuation immédiate, l’exercice nous permet de vérifier deux points importants :
Sommes-nous en capacité de « faire d’abord », et réfléchir par la suite ?
Il s’agit ici de retrouver une certaine forme de spontanéité, telle que l’on peut par exemple la rencontrer dans l’improvisation théâtrale, afin de permettre des réponses plus fluides et moins rationalisées.
Arrivons-nous facilement à changer notre programme présent ?
Il s’agit ici de se demander si nous n’accordons pas trop d’importance au but, en délaissant quelque peu les « surprises » du cheminement qui y conduit cependant. Sommes-nous trop focalisés sur le résultat ou bien sommes-nous en mesure d’apprendre de par le chemin et les changements qui s’y opèrent ?
Il s’agit aussi par ailleurs de se demander si nous sommes en mesure de résister convenablement à une frustration passagère, sans que cela ne génère de stress.
L’effectuation comme éthique du faire.
Un des 5 principes de la théorie de l’effectuation, consiste dans le fait de tirez parti des surprises et de ne pas essayer de les éviter mais bien au contraire trouver un sens constructif et une voie d’accès là où nous ne percevions que négativité et perte de temps.
Sommes-nous plus naturellement apte à voir le verre à moitié vide ou bien à moitié plein ?
Avons-nous l’habitude de percevoir nos émotions aux moments où nous les vivons ?
Avons-nous une croyance vis à vis de la fatalité, de la détermination des choses, qui est culturellement et/ou familièrement construite ?
Sommes-nous « autorisés » à réussir, gagner notre vie convenablement ?
Avons-nous un problème avec l’argent, le succès, ou le simple fait d’entreprendre ?
Quelles couleurs pour quel quotidien ?
Essayons de composer le plus justement possible le bouquet de couleurs correspondant à nos quotidiens des 1, 3, 6 derniers mois. Souhaitons-nous changer quelque chose à cela ?